Que ce soit dans tes relations, dans ton travail, dans tes finances… si tu constates que ce que tu vis ne correspond pas à ce à quoi tu aspires, c’est qu’inconsciemment tu te freines.
C’est à la fois ennuyeux de se l’avouer… mais c’est aussi une super nouvelle! Puisque c’est toi qui te limites, cela signifie que tu as le POUVOIR de changer ça.
Et c’est d’autant plus vrai lorsqu’on envisage de lancer sa propre entreprise, car nous faisons face à deux freins majeurs : la peur de se lancer et les croyances limitantes que l’on a à propos de soi. Pourquoi ? Parce que créer son entreprise, ça ne s’apprend pas à l’école. Dès lors, la peur nous maintient dans l’inaction, et nos croyances nous confortent dans cette situation. Le principe de ces croyances, de cette petite voix négative qui raisonne en nous est simple : nous empêcher de vivre notre vie à son potentiel maximum. C’est ainsi qu’elle nous rabâche ces petites phrases tueuses : « Je n’en suis pas capable », « Je vais forcément échouer », « Je ne deviendrai jamais riche », « Je ne suis pas à la hauteur », « Les autres font toujours mieux que moi », …
J’ai connu moi aussi ces moments de doute, véritables freins au démarrage. Ces instants terribles où je me disais « Qui suis-je pour me lancer dans cette nouvelle aventure ? Je ne suis certainement pas légitime ! Tout le monde le fait déjà et certains le font très bien, que vais-je apporter de plus ou de mieux à mes clients que la concurrence ne propose pas déjà ? ». Et parfois, le discours inverse venait me titiller : « Ok, tout le monde le fait déjà. Ils démontrent donc que l’on peut réussir. Alors pourquoi pas moi ? ». Ce qui est évident en tout cas, c’est que tu ne sauras jamais si ça vaut le coup de le tenter, si tu n’essaies même pas. Et ce que je pense aujourd’hui et que je partage avec la plupart de mes clients, c’est que je regrette de ne pas l’avoir tenté plus tôt.
Tes croyances limitantes peuvent vraiment te faire croire n’importe quoi à ton sujet. Que tu n’es pas assez doué, pas suffisamment intelligent, pas assez persévérant. Pourquoi donc d’aucun te feraient-ils confiance ? Crois-moi, tu es unique, et il y aura toujours quelqu’un pour t’écouter et croire en ton projet. On a tous ce petit quelque chose qui fait notre différence. Celui-là même qui nous rend exceptionnel et dont on doit être fier. Mais il faut accepter de le voir et se rendre à l’évidence que ce sont tes croyances qui façonnent l’image que tu as de toi.
Bruno, un de mes clients, m’avouait ne pas avoir posté les vidéos sur lesquelles il bosse depuis plusieurs semaines. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas tout à fait prêt. Parce que ce n’est pas parfait. Je comprends très bien que l’on souhaite proposer un travail parfait à son audience. C’est tout à fait logique et respectable de vouloir bien faire, mais à trop vouloir bien faire, on finit par ne rien faire. A ce propos, j’aime à citer cette phrase de Reid Hoffman, co-fondateur du site LinkedIn, qui dit : « If you’re not embarrassed by the first version of your product, you’ve launched too late. » (Si vous n’êtes pas un peu gêné par la première version de votre produit, vous l’avez lancée trop tard). Jette donc un coup d’œil aux modestes pages d’accueil au commencement de quelques entreprises qui brassent aujourd’hui plusieurs milliards de dollars de chiffres d’affaires : Twitter, Facebook, Google, Apple ou Amazon. Attention, certaines images peuvent heurter la sensibilité des jeunes graphistes, designers et autres amoureux des choses harmonieuses … Oui, certaines images piquent carrément les yeux. Alors, arrête de procrastiner. Fait est mieux que parfait. La perfection est l’ennemi de l’entrepreneur.
Enfin, j’aimerais te parler de la croyance limitante relative à l’argent. Combien de fois n’ai-je pas entendu : « Je n’ai pas assez d’argent pour l’instant ». Cette conviction est celle qui te gardera sûrement le plus dans l’inaction, car elle donne bonne conscience pour ne pas avancer. En effet, ce n’est pas de ta faute si tu ne peux pas entreprendre maintenant, tu le feras lorsque tu auras la somme d’argent nécessaire. Et pourtant, même les plus grands ont commencé petit. C’est en effet en bidouillant des gadgets électroniques dans son garage que Steve Jobs a commencé à révolutionner le marché de l’informatique grand public. De même, c’est avec la somme de 25 000$ que Sam Walton emprunte à son beau-père qu’il ouvre son premier magasin, commerce qui allait donner naissance quelques décennies plus tard à la plus importante chaîne de centres commerciaux au monde. Wal-Mart représente en effet aujourd’hui un chiffre d’affaires de près de 500 milliards de dollars avec plus de 11 000 supermarchés et magasins présents dans 27 pays. Autre exemple : John Paul DeJoria. Ancien SDF, il est devenu milliardaire avec une fortune personnelle estimée à 3 milliards de dollars. Il a été à la fois concierge, livreur de journaux dès l’âge de 9 ans, il est devenu chauffeur et a exercé d’autres petits boulots pour subvenir à ses besoins. C’est en empruntant 700$ qu’il a créé l’une des plus importantes multinationales de cosmétiques au monde : John Paul Mitchell Systems. Et je terminerai par Henry Ford. Issu d’une famille pauvre d’origine irlandaise, Henry Ford quitte très tôt l’école et se passionne pour la mécanique. Véritable icône aujourd’hui, ce dernier est ainsi à l’origine de l’un des plus gros succès de l’histoire de l’entrepreneuriat grâce à la compagnie Ford qui représente plus de 160 000 emplois et dégage un chiffre d’affaires de plus de 136 milliards de dollars. Ainsi, même si tu n’es pas né d’une famille de milliardaires, même si tu n’as pas hérité d’une vieille tante dont le compte en banque contient plusieurs zéros, tu peux, comme d’autres, partir de rien et t’imposer, voire même rencontrer un succès mondial.
Le but de cet article : te faire comprendre que ce qui sépare celui que tu es de celui que tu rêves de devenir, ce sont tes croyances et tes peurs. Je te mets donc au défi : quels sont tes propres freins et que décides-tu de mettre en œuvre aujourd’hui pour devenir l’entrepreneur de tes rêves ?